. J’ai rencontré ma première Raie Manta, en Egypte, en 2001. Ce fut là encore un moment d’une rare intensité : 20 minutes à l’accompagner, seul avec ses deux rémoras, dans la baie d’un village bédouin : Dahab.
. Quand je me suis retrouvé à ses côtés, j’ai été émerveillé et j’ai été touché par la magie de la vie et de la nature : j’avais l’impression de voir un Toucan devant moi, sous l’eau, qui volait…
. C’est vrai qu’elle volait, majestueuse et sensuelle dans cet élément qui n’était pas le mien…
. De la rencontre avec cette raie, et de celles qui ont suivies, j'ai beaucoup appris, et mon comportement sous l'eau à évolué. J’ai souvent eu, par la suite, la chance de voler avec elles, pratiquement « ventre à ventre », les bras en croix, offert, pour partager le plaisir de leurs évolutions aquatiques…
. D’autres fois, j’ai eu la joie de les voir venir, en escadrille, à ma rencontre, pour bondir au-dessus de moi, en me frôlant, sans autre mouvement qu’un léger battement d’aile…
. Quel plaisir et quelle joie de constater que ces animaux majestueux peuvent venir à nous pour jouer, en toute quiétude… !
. En revanche, dès que l’on veut reprendre le jeu en main et qu’elles n’en sont plus maîtresses, elles disparaissent, comme par enchantement, nous laissant comme étourdis…